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le mountainboard
Le Mountainboard est
un sport qui combine les particularités
du snowboard, du skateboard et du VTT ou du bicross
pour en garder le meilleur.
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L’engin en lui-même
Un mountainboard se compose :
· d’un plateau en bois ou structure
composite,
· d’un système de direction
simple et sûr,
· de roues gonflables,
· de fixations pour maintenir les pieds
et permettre un bon contrôle de l’engin.
Le pratiquant dirige le Mountainboard à
la manière d’une planche de surf
ou de skateboard. Les fixations, les roues de
grande taille (de 20 à 25 cm de diamètre)
assurent une capacité de franchissement
remarquable et permettent de rouler en tout-terrain.
Les prix varient d’une centaine d’euros
pour des modèles enfant jusqu’à
environ cinq ou six-cent euros pour une planche
haut de gamme adaptée à la pratique
en compétition.
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La pratique
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Le Mountainboard se pratique sur
tout type de terrain (herbe, terre, graviers,
cailloux, bitume, skatepark) mais son domaine
de prédilection reste tout de même
les pistes en terre.
Les personnes qui pratiquent le mountainboard
viennent d'horizons différents et cherchent
souvent à retrouver pendant l'été
les sensations du snowboard ou du ski, ou tout
simplement à pouvoir pratiquer le skateboard
en tout terrain.
Cependant, décrire le Mountainboard comme
un substitut à un autre sport, ou encore
comme une extension du skateboard est très
réducteur. Avec aujourd’hui une identité
propre, des infrastructures naissantes, et une
forte cohésion dans la scène associative
française et internationale, le Mountainboard
s’affiche comme un sport à part entière,
avec sa propre identité.
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La sécurité
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Au premier abord, on a tendance
à considérer le Mountainboard comme
une activité « casse-cou »
réservée à une petite minorité
à la recherche de « sensations extrêmes
». Et bien il n’en est rien !
En effet, le Mountainboard est d’un accès
facile en comparaison du skateboard ou du snowboard.
N’importe qui peut descendre une piste en
herbe après une première demi-heure.
De plus il ne s’agit d’une activité
à risque que si le pratiquant le désire
: de même qu’en vélo, on peut
se cantonner à de la ballade ou se risquer
à de la descente en montagne, en Mountainboard,
tous les degrés de difficultés,
et donc de risques, sont possibles. A charge du
pratiquant d’évaluer ses capacités
! |
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Enfin, il est à noter que toutes
les associations locales encouragent fortement le
port de protections tels que casque, coudières,
genouillères, protège-poignets et
gants. |
Les disciplines
Il existe plusieurs disciplines différentes
:
· La majorité des pratiquants utilisent
leur Mountainboard pour faire de la descente sur
des pistes en herbe, ou des chemins en sous-bois
par exemple. C’est ce que nous appellerons
la descente « pour le plaisir ».
· L’autre pratique très répandue
est le Freestyle. A savoir, la réalisation
de figures et rotations sur un parcours comprenant
des bosses et tremplins.
On retrouve les équivalents de ces pratiques
en compétition: |
· le Boardercross:
il s’agit d’une course à plusieurs
de front, sur une piste parsemée de bosses
et de virages relevés. Le gagnant est le
premier arrivé en bas. C’est une épreuve
très agréable à regarder car
rien n’est jamais joué, et il est difficile
de prévoir l’issue de la course. |
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· le Big
Air: les compétiteurs s’élancent
sur une prise d’élan (piste en pente,
ou échaffaudage) et réalisent leurs
meilleures figures sur une bosse de relativement
grande taille. Ce type d’épreuve dure
environ 45 minutes (suivant le nombre de participants)
et attire facilement le public. |
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